|
C'est imaginaire
Ton amour illumine les déchets qui se sont détachés
de certains soleils
On roulait à vive allure
Drapés ramassés puis crevés
Assemblés dans un palais noir dans les hautes forêts d'Allemagne
C'est imaginaire
Mon quai fut un couloir sombre avec un enfant qui dormait
Quelques vitraux fruits à demi-consommés
Légers commes des roses
Tintent dans la nuit
" S'il y a des gens qu'il vaut mieux affamer lesquels? "
Il y a aussi un rêve qui se distrait
Que s'est-il passé mon coeur?
Que d'ombres!
Les bateaux immobiles dans la chambres
les cendriers sont vides
Les toiles des araignées ne fleurissent pas
Sais-tu quel jour nous sommes?
Oh! Mon sang
Quand pour nous le train passa
Au réveil je suis dans la poussière sur les livres
Le train écrase les insectes sur le plancher
Que viennent ces hommes femmes nouveaux
Bondissant
Des centaines d'oiseaux de toutes les fissures
De cette femme qui punaise
Oh! Il a suffit d'une première fois
Refaisons les gestes
|