D'innombrables fictions du vivant, prises dans la nasse de la peinture
rejaillissent sur les toiles de Fabienne Boisset. Des formes
primordiales de la vie cellulaire naissent des paysages aquatiques,
réservoirs hydriques d'étranges organismes où
une matrice liminaire cristallisent des liens inexplorées.
LÉS EAUX SUSPENDUES, déroulent la tapisserie de leur
étrange dialogue. A la fois proches et lointaines, fixées
à l'architecture du Chateau de Villandraut, en lés
suspendus, ces trois toiles se répondent dans l' enceinte
aux ombres propices.
cliquez
sur chaque tableau
format 286 cm x 95 cm _ peinture sur toile
De
La Peinture (relu 2018) vers l'inconnu.
On
peut inventer de multiples histoires sur la peinture, il reste dans
cette manière de dire la part d'ombre qui lui incombe,
non pas qu'elle puisse échapper aux discours, qui tournent
sans cesse autour de son mystère, sans atteindre son essence.
La
peinture est une voix dans notre corps en vie.
Son peindre, qui toujours se renouvelle, revient sans cesse sur ses
pas.
Support vers l'au-delà, elle est aussi comme fruit humain la
voix des échanges,
La peinture passe par des états, circonstanciels, quelque mois
d' atelier.
Les formes sont, dans un présent, un passage
Il est naturel que nous y cherchions du sens, par leurs différences
et leurs affinités.
Elles sont là pour exister objectives et indéterminées,
être là inconnu.
F.B
<<
Retour